Le tambotie est aussi nommé cocobolo africain et Sandalo au Mozambique.
Ce bois est un des neuf bois précieux du Mozambique.
Anciennement ce bois a été utilisé pour la fabrication de meubles, en effet il donne un poli lustré et une odeur plaisante.
Lors de la coupe et du tournage un masque et une protection des yeux est essentielle. Un latex toxique s’en échappe, ce bois est déconseillé pour les ustensiles de cuisine, le bois de chauffage et les instruments à vent en effet des allergies sont possibles.
Le duramen est lourd et non poreux et très durable.
Ce bois offre un grain et des veinures souvent uniques qui en font un beau bois pour les dos et éclisses de guitares.
Les tourneurs en font des plumes et stylos et en plot des saladier et crosse d’armes.
Ce bois ne doit pas être confondu avec le Santalum album ou Sandalwood indien une essence menacée et protégée en Indes et au Sud-Est Asiatique. Le cocobolo africain n’a pas les propriétés utilisées dans l’industrie du parfum.
Poids spécifique : supérieur à 1'000 kg/m3.
Espèces botaniques | Spirostachys africana |
Famille | Euphorbiaceae |
Terminologie locale du pays d’origine | Tamboti, Sandalo africano. |
Terminologie française | Cocobolo africain |
Distribution géographique | Nord et Est de l’Afrique du Sud et de l’Afrique Orientale, Mozambique, Tanzanie et Kenya |
L’arbre | croit aussi bien dans les région boisées, où l’espèce est dominante, surtout sur des sols pauvres et acides. Fleurs distinctives, de couleur rougeâtre. |
Le bois | est brun à brun foncé, et l’aubier de couleur jaunâtre. Dur à très dur, son poids spécifique atteint 950 kg/m3 après séchage naturel. Le bois a une odeur distinctive et persistante. |
Capacité à être travaillé | très lent, sans distorsion |
Utilisations | se prête aussi bien au tournage, qu’au rabotage. Difficile à coller du fait de son contenu huileux. Fraîchement coupé, le latex qui s’en échappe est toxique, et il y a lieu de se protéger les yeux. |